Un garçon qui pleure ne correspond pas au flamboyant idéal viril!



Souvent, la maltraitance est perçue comme étant une question d'agression ou de violence physique. En outre, on peut parler de maltraitance  lorsqu'on interdit à un individu d'exprimer ses ressentis. L'émotion étant le reflet de ce que l'on ressent à l'intérieur et que l'on prononce nettement à l'extérieur. Les petits garçons à qui on apprend à ne pas pleurer et à refouler leurs sentiments de désarroi. Ne souffrent-ils pas de maltraitance ?

Les féministes ont beau crier égalité des hommes et des femmes mais elles continuent pourtant à se faire une idée stéréotypée de l'homme parfait qui serait infaillible. Très peu de gens voient d'un bon œil un homme qui pleure et les hommes eux-même luttent sans cesse pour ne pas succomber à cette dite sensibilité féminine. Dès l'enfance, on lui a incrusté en tête  qu'un homme ça naît fort et ne faiblit jamais. Ainsi s'il pleure il perd son titre idéal et devient une tapette.

Les larmes seraient alors une marque de faiblesse, de lâcheté et d'effémination. Le petit garçon perd le droit aux larmes dès l’instant où il prend conscience de ses organes génitaux. S’il chiale en cachette, c’est parce que la larme se fait aussi secrète que la masturbation. Un homme est censé avoir une autorité naturelle dépourvue alors de signe de faiblesse C'est pourquoi il est par exemple, difficile pour un enseignant homme de parler de ses problèmes à gérer une salle de classe.

Dans de nombreux pays dont la France, les hommes se suicident plus que les femmes parce qu'en cas de problèmes mental. Ils trouvent ridicule de demander de l'aide à un Psychologue. Les émotions génèrent des symptômes physiques, par exemple la peur, l’angoisse donnent des palpitations cardiaques, des vertiges, sueurs, tremblements ou mains moites. Le silence peut tuer. Montrer sa douleur nécessite du courage et des tripes. Sois un homme, parles-en !

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