Tiraillé entre la nostalgie de l'enfance insouciante et l'émancipation vers l'étape de l'adulte conséquent, l'on a souvent peur d'avancer, et de se faire engloutir par le déluge de l'actualité. On révise nos cours avec espoir de changer le monde mais l'on n'a aucune confiance en nous. Nos rêves deviennent ternes. Nos cœurs noircissent. On avance entre les peines et les coups durs.
Ils nous offrent le monde sans mode d'emploi, nous passent le relais d'une société ayant des codes indéchiffrables, nous traite d'écervelé mais ne nous donne jamais la chance de nous exprimer. Même avec un diplôme on est chômeur. De force on nous oblige à garder les deux pieds sur terre et a mémorisé sans questionner que la gloire et la fortune seule compte.
Ainsi pour oublier que la maladie terrasse l'espérance et que les erreurs de demain seront commises par nous. On danse, cherche des émotions derrière nos écrans, plonge dans la rivière de l'alcool. Et surtout rêve du grand amour qui durerait à jamais. Et le monde nous tourne le dos nous laissant ainsi sombrer dans le flot du désespoir.
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