L'égalité devrait être partout




L’image du mâle dominant, ancrée dans les esprits, rend son statut de victime impensable. Pourtant, tous les 14,5 jours, un homme décède sous les coups de sa conjointe.  Qu’ils soient victimes de coups, d’humiliation ou de chantage, les hommes s’expriment rarement, par honte ou par convenance sociale. Pires , ils peinent à se définir eux-mêmes comme étant des victimes. Contrairement aux femmes, ils ne subissent que peu de violences sexuelles (moins d’1%).  Le mode d'action est également différent ; alors que les hommes finissent pour la plupart par  saisir une arme à feu, les femmes optent plus souvent pour les armes blanches.


 Ces tabasses-maris étant majoritairement des manipulatrices narcissiques, leurs conjoints ont peur de se défendre pour ne pas passer pour le mari violent et se faire punir par la loi. De plus, la pire chose pour lui est sans doute le manque de reconnaissance, d’aide, ce dédain et même ce manque de confiance en ses dires. Parce que c’est ainsi, dans l’inconscient collectif, un homme battu, ça n’existe pas, il n’y en a que pour les femmes. Il n’y a qu’à regarder le nombre d’organisations venant en aide aux femmes battues ou les campagnes contre les violences conjugales : on ne parle que des femmes.


 Certes d’après les chiffres, les femmes battues sont plus nombreuses que les hommes battus mais vouloir faire des campagnes et des aides genrées, cela ne contribue-t-il pas à créer cette image d’une société où les hommes seraient le sexe fort, celui qui bat, et les femmes le sexe faible, celui qui est maltraité et qui subit?  Un homme battu, humilié, traumatisé et privé de cette virilité qui est si importante dans notre société souffre beaucoup alors ne les ignorons pas. Dans une société qui priorise l'égalité des droits, La justice ne devrait être genrée. Les autorités compétentes doivent alors prendre des mesures idoines afin de sensibiliser tout le monde (homme et femme), à travers des débats télévisés et radiodiffusés.

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