La mort suppose un nouveau printemps

Un grand froid , une soudaine distance,
Un moment d'abandon total, une douleur diffuse dans chaque pouce de chair. La mort est un éblouissement dont on reste aveugle pour toujours.

Elle crève tout au fond du cœur une digue. Des flots tumultueux de larmes y cascadent en arrachant tout sur leur passage , le passé, le présent et la conscience réfractaire au malheur.

Quand assomme l'évidence que nulle vie n'habite les yeux d'un être aimé, que sans un mot, dans un silence troublant, il est parti et a tout délaissé. Mille tourments mille  questions titille l'esprit mais les desseins de Dieu sont impénétrables. La vie donne peu, la mort prend tout.

Le monde ne s'est pas arrêté de tourner, ni le soleil de se lever ni les jours de couler. La vie continue comme s'il s'enfichait du désarroi dans lequel succombe l'âme.

Coûte que coûte il faut réapprendre à vivre et à espérer car tout est cyclique. Calmement, dans ces moments obscurs, le temps enracine le cœur  et la lumière reviendra comme le printemps ranime, la nature endolorie par l'hiver.


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