Le foyer, sombre tombeau des voix féminines de la littérature haïtienne

Dans la société haïtienne , la femme représente le poteau-mitan de  la famille. Pour celle-ci, Elle peut porter le monde sur ses épaules. Les écrivains ne cessent d'ailleurs pas de les honorer dans leurs œuvres . Les femmes haïtiennes sont toutes éprises de l’idéal et symbolisent le courage et l’amour du travail.

 Ce dévouement acharné se manifeste dans leur quotidien , le plus souvent dans le but de subvenir aux besoins de leur famille. Après s’être acquise le statut de mère et d’épouse, la femme haïtienne se consacre  généralement à la gestion de la maison et l’éducation des enfants .Elle a alors très peu de temps pour s’adonner à des loisirs tels que l’écriture.

Dans les années 1980, par exemple , ce fût le cas de Marie-Marcelle Ferjuste, Marie-Laurette Destin , Marie Claude Guichard. Après s’être adonné au mariage , L’écriture perd tout importance à leurs yeux. Tout se passe comme si leur vie d’épouse devenait le tombeau des ambitions littéraires de la femme Haïtienne. La bague qu’elles détenaient aux doigts leur enlevait la passion qu’elles avaient pour leur plume.  De plus, trop longtemps confinées dans un rôle de  mère de famille ou femme de ménage. 

Elles se  proposent de véhiculer une sensibilité toute particulière. L’amour devint alors le thème principal de leurs œuvres. Les auteures de la littérature haïtienne n'élargissent pas leur horizon littéraire .Généralement, elles écrivent que des romans ou des nouvelles  teintés de stéréotype selon laquelle l’homme est le patron dominant et la femme l’employée soumise. 

Alors, en plus d’une intégration beaucoup plus active et importante des femmes dans la littérature haïtienne faudrait également qu’elles expérimentent d’autres genres tels que les romans historiques. À cause du manque d’exploitation de ce genre littéraire par les femmes l’apport de beaucoup de femmes n’a pas été  gravé dans l’histoire du pays par exemple une femme comme, Marie-Jeanne qui avait impressionnée les fantassins français, par son courage à plastronner du haut des remparts du fort avec son fusil lors de la bataille de la crête à Pierrot ne devrait-elle pas être étudiée comme les héros tels que Dessalines, Toussaint etc. ?