On le sait tous


On vit sur la planète taire. Là où, les non-dits intéressent plus que les dits et les aveux sont mal compris. Là où l'on soigne les petites écorchures  mais méprise l'âme qui plonge dans la  fossé des meurtrissures. On persiste tous à ne montrer que la rose qui s'ouvre tous les matins et à cacher  la tige pleine d'épines qui blesse et fait saigner.

Toutefois, on le sait, tout va très mal.Tout va très mal car qu'on soit de roc ou de guimauve, La maladie du suicide nous taraude.Les cris d'SOS sont incrusté dans nos pupilles  donc on évite la croisée des regards.

Le poids du quotidien nous torture.Cette vie  faite de pincée de joies  et de tonnes de tristesses devint infernale. Les masques deviennent de plus en plus lourds à porter. Alors la nuit lorsque la solitude se fait chair, lorsqu'on a plus la force ni de raison pour rester forte.On laisse couler les pleurs et étouffe les cris dans nos oreilllers pendant longtemps pour puiser la force de jouer la comédie du sourire figé le lendemain.

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