Doux silence tombale

 


Plus personne n'est là

Plus rien ne compte 

Tant de rêve gaché 

D'espoir crevé

De cœur brisé

Mon monde devint désaroi


Je guette par instinct

Une preuve vitale de bonheur

L'évidence d'être l'hostie de la douleur

Et cobaye du malheur m'étrangle

La solitude m'asphyxie

Je ne respire plus

Alors en toute sérénité j'avance


Tout semble si simple et évident

Lorsque la vie s'estompe

Peur et doute s'évanouï

Les masques se liquifient

Les rêves de belle existance aussi


Calmement je compte l'heure

De m'échapper de ce monde de terreur

Tout en espérant que l'horloge

Tourne plus lentement

Histoire de savourer chaque instant

de ce long voyage vers le firmament


Commentaires

Enregistrer un commentaire